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11:51 | Vendredi, 6 Janvier 2012 |
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. . .D'une fontaine de silence Qu'un froid stellaire étreint d'absence. . . |
La Nuit Transfigurée Par Bernard De l'Océan
I Ce flot de vent d'ombre et d'étoile Au ciel immense qui se voile Te fait trahir, D'une lumière qui lointaine Baigne tes songes de sirène Et d'avenir,
II Lueur de feu qui grève d'ombre Tes yeux immenses qui font sombre Dans les soleils, D'une fontaine de silence Qu'un froid stellaire étreint d'absence Tes yeux vermeils.
III Et la pâleur d'eau où se mire Un soir étrange qui transpire D' abolitions, Jusqu' à penser à la paresse Que dans un rêve de tristesse Nous nous faisons,
IV Songe de nuit et d'amertume Quand nous de nos ailes sans plume, A parcourir Ce feu d'étoile qui chancelle, Nous cherchons la flamme nouvelle Jusqu' à mourir. . .
V Ce vent de feu qui monte vite Et cette lèvre qui m'invite A t'embrasser, Dans un voyage dont j'avais Prévu les chemins que tu sais Ensorceler,
VI Ce soir étrange de sommeil Qui nous conduit dans le soleil D'ombre étoilée, Nous ferons somme de langueur Dans une vague de rumeur, Transfigurée. |
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